24 juin 2013

C'est parti !




 
 
C’est ironiquement sur les mêmes premières notes que le dernier feu en compétition 2012 que le premier feu 2013 s’est fait entendre samedi soir.  Comme si le temps s’était arrêté pendant 10 mois…  Et pourtant !!!
 
Une entrée décente pour FireworX by Ian Riedel qui, je vous le rappelle, faisait ses débuts au prestigieux concours de Montréal.  J’aurais aimé que la firme australienne utilise mieux l’espace comme savent si bien le faire leurs compatriotes d’Howard & Sons.  Peu d’artifice sur le lac, les produits étant généralement utilisés qu’à un seul niveau à la fois et des angles qui auraient pu être plus larges.  De belles bombes toutefois, mais répétitives.  Donnons-leur une chance, il s’agissait pour eux du spectacle le plus complexe pour un seul site de tir à ce jour.  Somme toute, un feu divertissant, aussi simple qu’on nous l’avait annoncé; Keep it Simple leur avait-on conseillé.  C’était prudent et de ce côté, ils ont bien fait et ainsi éviter la guigne de la complexité.  Déjà qu’on a dû faire avec la pluie samedi !
 
Au-delà de toutes ces petites critiques, c’est surtout l’absence d’un thème réel qui joue en leur défaveur dans mon cœur.  Musique de films, j’en conviens, mais la plupart difficilement identifiable pour le commun des mortels.  À l’inverse d’un certain feu de 2008, où les musiques évoquaient instantanément les films en question et où les artifices rappelaient ces dits films.  Il aurait fallu réinventer le genre si on voulait exploiter le cinéma.  Toutefois, une trame sonore mixée à merveille (yé !) et avouons-le, le choix des pièces pyrotechniques se mariait vraiment bien avec le tempo.  À ce niveau, chapeau.  Belle synchro aussi.  Une finale festive à souhait, sur un French Cancan qui m’est resté en tête un bon moment après le feu.  
 
Voilà, la glace est brisée !  Vendredi prochain, Merlin Fireworks de l’Angleterre que je rencontrerai mercredi soir pour vous ! À suivre…


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